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nepasdormir

30 décembre 2009

2010 - TOUT VA BIEN

2010_blog

Les drones chargés de bombes sillonnent nos rêves.
Les pelotons d'exécutions s'alignent sur la géométrie des routes.
Nos délires éventrés s'allongent sur les tables d'autopsie.
Tout va bien, l'ordre est dans nos chairs.
Dans les égouts, où dégueulent nos règles, nous naviguons obstinément
pour rejoindre la Mère. Le ventre nauséabond vers lequel se sont dirigés
ceux qui nous ont précédés.
Tout va bien, la nuit règne.

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10 décembre 2009

Hommage à Francis Bacon

 

BACON___acte_1_blog

Acte 1 - Attente des voyeurs dans une situation passée.
Acte 2 - Les voyeurs lèchent l'écran avec une encre noire.
Acte 3 et Fin - Il n'y a plus rien à voir que soi-même.

12 novembre 2009

Quand le relevé des compteurs et la facturation du néant deviennent les bornes de l’existence.

Les messagers médiatiques s’égosillent à vous le dire : l’avenir est radieux pour ceux qui croient. Tout va bien, puisqu’on vous le répète. Le malheur, c’est pour les autres, ceux atteints d’une tare congénitale cultivée avec dévotion ou résignation. L’amusement et le pathétique copulent de manière désincarnée dans la transparence des médiums : désir et impuissance coulent en filets de morves. Sortez vos mouchoirs, rien ne se perd, tout se recycle en images.
Pour ceux qui doutent, regardez par la vitrine protégée par des vigiles, le Paradis est de l’autre coté. Pas de porte mais un miroir pour y écraser les frustrations la bouche ouverte à aspirer du vide. Pour les autres, les éclopés du grand rêve d’un monde préfabriqué sur plan, il n’y a pas d’espoir sans souffrance, ni fatalisme sans lobotomie.
Ils nous restent à errer dans le néant méticuleusement quadrillé des rayons de supermarché en évitant d'être étouffés.

12 novembre 2009

regarde ailleurs

MIROIR_blog

2 novembre 2009

DESHABILLE-MOI

META_M_Blog

Déshabille-moi, tu en as tellement envie ...
Déçu ?
Allons reprend-toi, c'est dans ton crane que loge mon apparence. Viens, tu verras le moment délicieux quand dépouillé de tes préjugés nos organes s'entremêleront.

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9 octobre 2009

MAGIE NOIRE

Magie_noire_blog


Regardez moi fixement

Dans quelques secondes, je sortirai de l'écran.
Éteignez vite votre ordinateur.
..........................
Vous n'y croyez pas ?
Alors malheur sur vous
je suis maintenant dans votre cœur
La veuve noire a la rancune meurtrière
et sa gangrène est magique.
Vos contractions osseuses me nourrissent
de vos rêves et ma salive en lèche les incinérations.
Ce que vous n'avez osé vivre, je l'accomplirai dans votre destruction.

4 septembre 2009

Tu enfanteras dans la douleur des morsures

Tu_enfanteras_Blog_

Je suis fatigué de tous ces mots et ces morts. J'aimerais fermer les yeux et oublier.
Le sommeil est pire, toutes les bulles de souvenirs remontent à la surface et les noyés gonflés de questions ont des regards qui fixent le ciel avec obstination.

1 septembre 2009

PEUR

PEUR

La révolte est paralysée par la peur, elle se tapie dans le ventre du sol, sous les pieds immobiles. Dis moi comment tu hurles quand tu sens l'avenir mourir ?

27 août 2009

aquarium de vie

Adam_et_Eve___P1

22 août 2009

acide

Pisser dans ta bouche
Te remplir d'un liquide qui te ronge
Découvrir tes os
Je sais maintenant qui tu es.

22 août 2009

PUANTEUR

Quand je prie, je suis comme toi, je pue la même odeur d'encaustique des meubles rongés par la vermine, je marmonne des crachats entre mes mains jointes, je suinte dans les plis du pantalon une urine bénite et quand nos regards se croisent, je reconnais l'appel des chiens terrorisés prêts à être sodomisés pour sauver leur âme.

22 août 2009

le sommeil du bourreau

Ce ne sont pas les cris d'un nourrisson qui se débat dans les barbelés, ni les supplications d'une femme trainée vers l'abattoir, ni les hurlements de terreur d'un homme avant l'empalement.
Non! Ce qui m'émeut est-ce qui craque entre les tenailles, la peau qui se détache avec un bruit de ventouse ou les yeux qui roulent en silence. Tous ces petits rien si intimes  se sont incrustés dans ma boite crânienne et m'imbibent d'une musique toxique qui couvre mes insomnies. Si cette partition se tait, je tombe dans une mélancolie néfaste et le désir malsain d'un sommeil sans substance.

2 juillet 2009

tu m'aimes ?

Attente_GIF

Fuir et revenir dans l'image, la cellule dans laquelle se joue un drame ; le théâtre de l'animal savant dressé à courir.

13 juin 2009

Toute la vie, j'attendrai ton retour

ATTENTE_W

En t'attendant, je m'offre à tous les voyageurs. Chacun d'eux me parle de toi.

16 mai 2009

Dans tes yeux en décomposition, je lis notre histoire.

Ouvrez_l_oei_blogl

je lis dans tes yeux en décomposition la fin de notre histoire. Je pisse dans tes orbites mon indifférence pour en noyer à jamais tes souvenirs. Quand tu bruleras en silence dans ta nuit d'aveugle, je te pousserai sous un train. Celui que nous aurions dû prendre ensemble.

15 avril 2009

sans fuir

FUITE_ANIM_2

12 avril 2009

insurgéEs

INSURGEES_blog_

20 mars 2009

Crevez les yeux

Quand j’étais enfant, je crevais les yeux des mouches. Leurs vols libres et insouciants m’affectaient terriblement, ils me renvoyaient sans cesse à mon enfermement ; celui que j’avais construit sur les certitudes du savoir des livres. En heurtant les murs, j’espérais que mes mouches aveugles découvrent les prémisses de la conscience. J’aurais ainsi pu partager mes doutes et mon désarroi. Tant de questions me harcelaient. Les mouches ne furent pas très coopératives, à la moindre occasion, inconscientes de la vie et de la mort, elles s’échappaient par la fenêtre.
Mes animaux proches, par l’affection qu’ils me témoignaient, se portèrent spontanément volontaires pour être aveuglés. Percer les yeux du poisson rouge ne posa aucune difficulté, il était déjà habitué à tourner en rond dans son bocal et cela ne changea en rien son habitude. Le chat ne sortait que la nuit et me dit-il n’avait nullement besoin de ses yeux, sa lucidité sur les Êtres lui suffisait à trouver son chemin. Le chien accepta avec résignation, son manque de confiance en lui-même l’avait déjà rendu quasiment aveugle. Je ne sais de quelle déficience il avait la culpabilité mais il espérait de mon acte irrémédiable la rédemption de son état. Mon forfait salvateur accompli, mes compagnons ne furent affectés d’aucun regret, ni de cette mélancolie que la perte de la vision insinue parmi les hallucinés.
J’ai commencé à m’égarer dans mes révélations lorsque j’ai désiré en étendre à mes parents les bienfaits. Il me fallut l’aide d’un somnifère puissant, administré dans la liesse d’une bonne résolution, pour réussir à emporter leurs convictions et leurs yeux. Ils n’eurent aucun besoin de se réveiller, je leurs avais offert la nuit éternelle dans laquelle ils pouvaient se fondre et se multiplier à l’infini. Je les enviais de pouvoir accoster l’inaccessible et de me laisser écartelé entre le désir de les rejoindre et la nécessité de continuer.
Sans doute, dois-je apparaitre comme un prosélyte malsain que de recommander à chacun de répandre le bien autour de lui et de joindre le geste et la bonté dans la pratique de crever les yeux à son entourage. Mais, je peux vous assurer que tout ce qui est inscrit ne résiste pas à la disparition de la vision et que tout ce que vous saviez se dilue dans l’obscurité pour laisser place aux rêves ou aux cauchemars.

25 février 2009

AUTOPSIE_1

Anthropom_trie_1_blog

25 février 2009

AUTOPSIE_2

Anthropom_trie_2_blog

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