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nepasdormir

14 mars 2008

Témoignages - 7

B_b_016

Les souvenirs,
il faudrait que j'essaye de les garder…..Comme si c'était une maladie !
Jour après jour, j'ai essayé ….
 

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10 mars 2008

L'obscénité des discours.

Tireur_d__lite

La politique a été provisoirement jugulée mais, au carrefour
des conditions, il est nécessaire de saluer les anonymes.
Il y a des lignes qui traversent les esprits et les rendent
inconciliables à l'égalité des destins mais les mesures
de protestations amènent inévitablement une réforme du système télépathique.
Dans certains endroits, il faut déplorer les cris de haine qui
n'aboutissent qu'à l'inverse du droit mais le caractère indélébile
des juges à l'indifférence, nous garanti l'obscénité des discours.

9 mars 2008

Témoignages - 6

B_b_014


B_b_015

Comme si j'avais peur, comme si j'avais besoin d'être réconfortée,
comme si mettre au monde était ma fatalité ! Comme si je savais ! 

Parfois je dis "Je devrais prendre des décisions",
mais après je ne dors plus.
Me cloitrer dans le silence, me protéger,
essayer de refuser tous les mots. J'aurais dû ….

8 mars 2008

Ce n'est qu'un au revoir ...

Tentative_de_sommeil

Cher mort, repose en paix
Pelletée de papiers noirs sur ta tombe
tombée en ruines et en lambeaux.
Beaucoup de monde à la surface
face au "ce n'est qu'un au revoir".
Voir le dégout éjaculé sur l'ennui
nuit de Chine nuit terrifiante.
Fientes de vieillards illuminés
Minés par le souvenir du dernier mot.
Mot mortel pour qui ?
Qui reprendra du métal tranchant
chantera tout le jour.
Jour des morts et des journaux.
N'oblitérez pas vos déclarations
rationnez vos mouvements.
Mensonges facturés et succès garanti.
Tisane pour noyer le gout du sang
sensuellement absent depuis longtemps.
Tant qu'il y a de la vie, il y a de la maladie.
Dîte le simplement avec une injection de politesse salée.
Salez vos cris près de votre bouche mordue
durant l'orage épais.
Paix à votre souvenir agonisant au bout d'une corde noire.
Noire la langue du pendu qui n'aime pas son prochain.
Prochains pansements, prochaines blessures nerveuses et incurables.
Incurable l'ombre cocufiée par le pouvoir du Nom.
Non! Je n'espère plus la fidélité du bonheur inutile.
Inutile les rêves sans objet cloitrés derrière les yeux
yeux gonflés pour une maternité superflue et mouillée.
Mouillés les souterrains des rires pharmaceutiques.
Tics naufragés sur ta face tombale funèbrement éclatée.
Eclaté ton souffle contre le mur sans mémoire.
Mémoire meurtrière qui a dissout les désirs en fleurs de musée
musée de plomb silencieux pour étouffer les murmures partagés.
Partagés les douleurs, les pleurs, les souvenirs.
Venir là, autour de l'absent, anonyme dans la procession qui attend.
Tendu le chant nostalgique de ceux qui espèrent leur tour.
Tournée générale.
Râles, borborygmes et blagues salaces :
ce n'est qu'un au revoir ...

7 mars 2008

Témoignages - 5

B_b_010


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Tu as disparu à mes yeux, car je suis redevenue
ce que j'ai toujours été : AVEUGLE
Je te vois et te revois : Des images sans liens, sans lieux, sans fins,
.... Quand cessera ma confusion ? 

Je me tais et tu insistes. Il n'y a rien, rien à comprendre.
Dois-je te mentir et te dire "Au début, il y avait l'amour" ?

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6 mars 2008

Témoignages - 4

B_b_004

Je te porte comme une plaie dans laquelle tu fouilles pour te nourrir
Maintenant, quand je vis tu es-là.
Si je m'absente, tu es-là
et si je dors, tu es dans mes rêves.
Seras-tu-là quand je mourrais ?
Assise des nuits a percer ton cœur, à démêler ton flot de paroles.
Mais que dis-tu ?
 

B_b_006

Tes premiers mots ont été "J’ai toute la vie devant moi"
Mais de quelle vie parles-tu ?

5 mars 2008

SOMMEIL ......

Qui_

Cette nuit l'heure de la divine vérité a sonné.
Sous le crépuscule doré des âmes brisées, l'édredon glacé de l'hiver
étend son voile immaculé.
L'albatros en hypothermie dort et tombe dans l'oubli.
Des cafards en forme de lune songent au Minautore en tissant le Temps.
Le sommeil parait insouciant dans le bateau qui plane sur les soupirs.

A présent, ce vide désabusé qui unit ces moments n'a rien où se déchirer.
Seul reste le chuchotement des rêves dans le silence qui se noie

4 mars 2008

Témoignages - 3

B_b_003

Maintenant j'attends ........
J'attends que tu marches, que tu parles, que tu m'injuries,
que tu pleures, que tu te détaches.

Je
t'ai donné la vie pour prolonger la mienne, mais peut être
quelque chose était déjà mort en moi.
Alors, je ne sais plus ce que je t'ai donné. 

3 mars 2008

Témoignages - 2

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C'est toi qui a hurlé quand tu es sorti de mon sexe ...
Moi, je suis restée silencieuse, plus rien ne pouvait revenir en arrière
et recommencer.

2 mars 2008

Témoignages - 1

B_b_001

Il tape dans mon ventre ce n'est rien !  Rien que la vie qui sort dans ma souffrance. 

1 mars 2008

SE TENDRE

Corps_anim_GIFSe fendre, se prendre, se tendre, se pendre, ce n'est jamais que son corps que l'on tire.

Autopsier, ouvrir, éplucher les images ce n'est jamais que ramener à la surface un semblant de miroir.







Ferme_la

Les conversations ne sont que des suites de gémissements dans lesquelles se frôlent l'attachement maniaque aux définitions et les affirmations outrancières des martyrs.

29 février 2008

ANESTHESIE

ANGE

Du ventre de la mère au ventre de la terre. Ces deux certitudes sont les bornes de notre existence. Lorsque l'on sait nos limites, le sang cesse de circuler et le corps abdique de ses droits car le cœur est toujours plein d'espoir avant, mais le ventre est rempli de brouillard après. Qui peut comprendre que d'élémentaires certitudes mastiquées par la salive et la langue dans une quête désespérée de sens puisse s'éjaculer dans une activité désordonnée d'images et de mots ?

Le jour ou j'ai su, j'ai hurlé "pas pour l'instant, revenez plus tard". Puis on enterre au fond de soi le deuil de l'espoir et du désespoir, car ces deux mots ont un va et vient épuisant qui nous font maudire tous les utérus.

Cela me rappelle qu'enfant on me demandait d'être détaché d'une gangue contraire à la fatalité. J'étais autorisé à penser l'histoire (passé et futur) par des déterminismes responsables, capable de fonder des régions, des milieux, des géométries sans concessions. Je ne cesse de regretter cet état d'anesthésie.

27 février 2008

BABYDOLL

Toute_ressemblance

Adoptez moi et dressez moi
Non, il ne s'agit pas de m'apprendre quelques tours, il y a un ordre des choses à respecter. Je n'ai pas le pied marin et il n'y a pas de quoi s'en vanter. Je suis une poupée pleine de défauts et qui aimerait ne pas poser de problèmes au genre humain.
Je suis prête à renoncer à moi-même.

Vous m'apprendrez à vous mordre, vous lécher, vous sucer, simuler l'orgasme, dire "je t'aime" en hurlant, tomber en catalepsie, ramper le cul cambré, .... mais surtout vous m'enseignerez la rhétorique pour fermer les clapets de ceux qui vous traiteront de pervers ou de malade.
Malade, vous l'êtes. Malgré les lobotomies morales et les traitements législatifs vos délires ont continué et mettent en péril les fondements de la psychiatrie. Si vous m'adoptez, je vous aiderais. Mes jouets chirurgicaux pourront fouiller votre cerveau et mes orifices se dilater pour vous cacher dans mon ventre. Je vous ferais renaitre et vous deviendrez comme moi, une adorable poupée à adopter.

27 février 2008

CAS N° ......

CAS n°A27–R

 Q – Vos images semblent souffrir d’un mal être très répandu ; ennui pathologique qu’on retrouve aussi chez les déprimés, obsession de l’image analogue à l’obsession de la nourriture pour le boulimique ou de l’héroïne ou de l’alcool chez d’autres toxicomanes, besoin de communiquer et incapacité à communiquer très fréquents chez de nombreux névrosés. Bref, qu’est-ce qui vous pousse vers l’accumulation d’images plutôt que vers une autre forme d’expression ?

 R – Il est vrai que mes images peuvent évoquer d’autres pathologies, mais ces dernières surviennent chez des personnalités structurées différemment … Mes images se caractériseraient par une absence de résonance affective, par une incapacité à avoir une relation « politiquement correcte » avec la réalité. Elles sont souvent séduisantes, mais elles ne contiennent aucune notion de plaisir. Mes images donnent l’impression d’assister à la vie sans y participer.

 Q – Les dépressifs aussi …

 R – Effectivement, à cette différence que les dépressifs n’ont envie de rien, alors que mes images ont cette obsession de combler le vide.

 Q – Comment ce sentiment de vide se manifeste t’il dans vos images ?

 R – Mes images ne savent pas qui elles sont, elles se construisent des personnages. Elles sont dans une quête pathétique d’identité. D’ailleurs, je me reproche souvent d’être trop facilement guidé par le contenu des images, ce qui rend difficilement conciliable la relation entre les images et mon autonomie, on a besoin de communiquer mais on reste seul responsable du contenu.

 Q – La question de l’identité serait le point central de vos images ?

 R – Certains psychanalystes pensent que les images ne bénéficiant pas du même intérêt que les rêves, cela leur donneraient des bases moins solides pour remplir leur fonction de construction. Les biologistes invoquent une cause hormonale et les sociologues remarquent que les images se sont développées en même temps que la sensation de la perte d’identité s’est installée. A mon avis, peu importe. Pour se situer, inutile de détricoter le passé ou de disséquer l’organisme, mieux vaut dénouer les problèmes dans l’ici et le présent, ce que je fais en prescrivant de ne pas parler des images mes de soi. Ce qui crée immanquablement un choc, car on découvre qu’en dehors des images ont n’a rien d’autres pour se définir.

 Q – Pensez-vous pouvoir guérir ?

 R – Toutes les thérapies qui cherchent à supprimer la nécessité de l’image sans s’attaquer au pourquoi échouent. Mon objectif n’est pas d’arrêter l’utilisation compulsive de l’image mais d’en perdre la raison que j’avais de le faire. 

 Durée de l’entretien : 12 mn 48 s.


CAS n°35F–R

 Q – Quelles importances ont pour vous les images ?

 R – Et si vous leur fichiez la paix aux images ! Si vous les laissiez vivre ! Mes images, elles ne veulent pas vous embêter…

 Q – Bien sur, mais elles ont du sens ?

 R – Au lieu de dire « vos images ont du sens » Vous leurs cassez les pieds, vous rameutez le ban et l’arrière ban des médecins légistes. Bref, vous ne les respectez pas, vous ne voyez en elles que vos frustrations et vos peurs. Demandez-vous pourquoi vous avez besoin du sens pour vous sentir en sécurité !

 Q – Vous évitez d’aborder la question ?

 R – (pas de réponse)

 Durée de l’entretien : 1 mn 15 s.
 


 CAS n°154D-R

 Q – Qu’est-ce qui vous relie à vos images ?

 R – La solitude. Mes images parlent de solitude. Solitude de la pratique, du sens, du regard, des mots qui ne cessent de vous rapprocher ou de vous éloigner.

 Q – Est-ce que vous êtes en osmose avec vos images ?

 R – Osmose signifierait que nous ne fassions qu’un, mes images et moi. Je préfèrerais le terme de symbiose, nous sommes distinctes mais reliés au même cordon ombilical.

 Durée de l’entretien : 2 mn 05 s.

22 février 2008

j'ai compris ...

j_ai_compris_qu_entre_l_imagination

j'ai compris qu'entre l'imagination et la réalité de la chair, il y avait un abime.

22 février 2008

Chambre rouge avec vue sur la Mère

Rouge_sang

16 février 2008

Service de contrôle

Service_de_contr_le

Un texte au nom évocateur : le Service de Contrôle, a pris hier le pouvoir sur ce blog.
J'étais sur le chemin du rêve où j'avais assisté aux funérailles de la réalité lorsque j'ai appris la nouvelle. Ce sont en effet des phrases usées et isolées par mon pouvoir autoritaire qui, vers 1h du matin, ont pris le contrôle de cette page. Des mots grossiers et stéréotypés ont été entendus ainsi que des déchirures d'images et des raclements de clavier. Pour l'instant, tout semble calme, mais on ignore si le putsch a fait des victimes. La junte a diffusé ce matin un communiqué via l'agence Post-scriptum
"Le Service de Contrôle a unanimement décidé de mettre fin aux pratiques totalitaires du régime déchu [moi même] dont les mots et les images ont tant souffert ces dernières années" Manifestement, il y avait des choses qui ne fonctionnaient plus, mais dans ces moments là chacun doit reprendre confiance en sa lucidité. Ma réponse fut cinglante mais laconique
"Quand commence le fait ? lorsqu'il est à l'état de fantasme, de projet ou de réalisation ?" Comprendre qui voudra.

15 février 2008

Cobayes en fuite

DEPOT

Un soir de septembre, les cobayes de Muybridge se sont enfuis.

11 février 2008

Ce soir, je ne pense à rien

Ce soir, je ne pense à rien.
Je me laisse flotter dans le vide avec des images télé en mouvements de creux. Le creux exact de mon propre vide, de ma résistance à penser. Je suis dans la sensation du rien, c'est ni agréable, ni douloureux, seulement une vague culpabilité à prendre des décisions primaires : se lever, se coucher, éteindre la lumière, ... Pourquoi ? puisque je ne dormirais pas ! je ne veux pas rêver.
Se coucher ou ne pas se coucher et attendre de tomber ?
Tout est bien qui fini mal ... je tombe. Mais c'est une question de gout, la gravité est une attraction inévitable au quelle on ne peut résister.

10 février 2008

DELETE

Montage_cerveau_

Certains nous appellent les "inconscients", mais qui se souvient des jeux populaires de la génération formatée ? C'est nous qui sommes censés, aux yeux myopes de l'histoire, avoir eu le dernier mot. Cette naïveté nous touche beaucoup, mais il n'y a rien d'exceptionnel à utiliser l'espoir messianique pour emmener les moutons vers des situations intolérables.

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